Cette année, la valeur d'un logement ayant un mauvais EPC sera inférieure de 1,7 %.
L'époque des fortes hausses de prix pour les maisons et les appartements gourmands en énergie semble révolue. Telles sont les prévisions du panel immobilier de De Tijd.
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Certains investisseurs dans l'immobilier résidentiel ont développé une crampe d'attente depuis le printemps 2022. Ils adoptent une attitude attentiste en raison de la grande incertitude et des turbulences sur le marché et dans le monde", explique Filip Dewaele, directeur général de Dewaele Vastgoed.
Selon une étude récente, les experts s'attendent à ce que le prix des maisons avec un mauvais score EPC baisse de 1,7 % cette année et celui des appartements avec un tel score de 1,9 %. Ceci est dû à la nouvelle obligation pour les acheteurs en Flandre de rénover jusqu'à l'étiquette EPC D dans les cinq ans, ce qui aura un impact majeur sur les maisons qui ne répondent pas à cette norme. Le coût de la rénovation nécessaire sera déduit du prix d'achat, en particulier pour les appartements dont la rénovation des parties communes dépend des copropriétaires.
Le panel immobilier de De Tijd s'attend à un faible potentiel pour les propriétés énergivores sur une période de cinq ans, les prix restant pratiquement stables. Toutefois, les biens immobiliers économes en énergie seront plus chers cette année : le prix d' une maison existante avec une bonne note EPC devrait augmenter de 2,6 % et celui d'un appartement économe en énergie de 2,1 %. Les nouvelles constructions feront encore mieux, avec une augmentation de 2,8 % pour une maison résidentielle et de 2,6 % pour un appartement.
Cela s'explique en partie par l'offre limitée de nouveaux bâtiments résidentiels autorisés, qui a chuté de 8,3 % au cours des dix premiers mois de 2022.
Les retards dans les projets de rénovation sont dus aux fluctuations des prix, à la pénurie de matériaux de construction et à l'incertitude des promoteurs. La valeur des appartements augmentera moins que celle des maisons, car les promoteurs misent principalement sur les appartements, de sorte que l'offre de maisons neuves n'augmentera pas rapidement. Le groupe d'experts immobiliers s'attend à ce que les biens immobiliers économes en énergie deviennent plus chers de 12 à 15 % au cours des cinq prochaines années.
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