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Dans quelles provinces les valeurs EPC sont-elles les plus basses ?

Dans quelles provinces les valeurs EPC sont-elles les plus basses ?

Selon les récentes conclusions d'Immoweb, il apparaît que 28,2% des maisons et appartements belges mis sur le marché au cours de l'année écoulée avaient une valeur EPC inférieure à la limite E. Ces résultats montrent d'importantes variations régionales : en Flandre, 25,1% des maisons sont en dessous de cette limite, en Wallonie c'est 30,2%, et à Bruxelles jusqu'à 40,3%.

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Quelle province obtient les meilleurs résultats ?

Selon les récentes conclusions d'Immoweb, il apparaît que 28,2% des maisons et appartements belges mis sur le marché au cours de l'année écoulée avaient une valeur EPC inférieure à la limite E. Ces résultats montrent d'importantes variations régionales : en Flandre, 25,1% des maisons sont en dessous de cette limite, en Wallonie c'est 30,2%, et à Bruxelles jusqu'à 40,3%.

Dans quelles provinces les valeurs EPC sont-elles les plus basses ?

L'analyse provinciale révèle que Bruxelles a le pourcentage le plus élevé de maisons avec une faible valeur EPC (40,3%), suivi par le Hainaut (34,2%) et Namur (31,9%). À l'autre extrémité du spectre, le Brabant wallon (19,9 %), Anvers (20,2 %) et la Flandre occidentale (25,1 %) comptent le moins de maisons sous la norme E.

Il est important de noter qu'il n'existe pas de définition uniforme d'une valeur EPC "basse". Immoweb a donc compilé ces chiffres en se basant sur les classifications EPC des différentes régions, en classant les habitations appartenant aux deux catégories de performance les plus basses dans la catégorie "faible". Cela signifie qu'à Bruxelles et en Wallonie, les maisons classées F ou G sont incluses, tandis qu'en Flandre, il s'agit de maisons classées E ou F.

Bruxelles

Ces normes montrent que l'immobilier bruxellois est le moins performant sur le plan énergétique. Cependant, la comparaison entre les régions est complexe en raison des différents labels EPC utilisés. Une échelle plus cohérente pour l'efficacité énergétique pourrait apporter de la clarté.

La première tentative de comparaison des régions sur la base de leurs propres échelles s'est avérée difficile, principalement parce que les méthodes et les échelles diffèrent considérablement. Par exemple, une valeur énergétique de 275 kWh/m²/an est classée F à Bruxelles, alors qu'en Wallonie et en Flandre, elle est étiquetée F et E respectivement.

Immoweb a tenté de normaliser cette situation en développant une échelle uniforme basée sur les normes bruxelloises les plus strictes. Avec ce nouveau barème, la moyenne nationale des habitations avec un faible score EPC passerait à 50,5 %, au lieu des 28,2 % mentionnés précédemment.

Dans les plus grandes villes de Belgique, les pourcentages d'habitations avec de faibles scores EPC sont significativement plus élevés lorsque cette définition standardisée est appliquée. Par exemple, on trouve 32,3 % à Anvers, 36,7 % à Gand, 55,4 % à Liège et jusqu'à 68,7 % à Charleroi.

Il est intéressant de noter que le nombre de logements faiblement évalués par l'EPC à Bruxelles a augmenté de 42 % depuis 2021. Cette tendance est en partie due à l'augmentation du nombre d'évaluations EPC sur Immoweb, d'une part, et à la tendance des propriétaires à vendre leurs biens plutôt qu'à les rénover, d'autre part.

Ces évolutions du marché sont examinées plus en détail dans une étude complémentaire d'Immoweb, qui se concentre sur l'impact des valeurs énergétiques sur les prix de l'immobilier.


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